Romain PIGEAUD, Former Fyssen 2002 – 2003
Chercheur associé
UMR 6566 « CReAAH » du CNRS, Université de Rennes-1
L’amour
Un besoin vital – 1000 façons d’aimer
Le couple réinventé
décembre 2016 – 320 pages – ISBN : 9782361064075
Le besoin d’amour est la chose du monde la mieux partagée
Il nous enchante, nous sublime, nous passionne, nous brûle… Il donne des couleurs à la vie, démultiplie notre énergie sexuelle et notre potentiel émotionnel… Il nous rend empathiques, bienveillants, tolérants et booste notre estime de nous-mêmes… L’amour est l’un des plus puissants dopants de nos organismes au point que l’on souhaiterait pouvoir se l’injecter en perfusion !
La littérature, la chanson, la poésie, le cinéma, l’art en général puisent une grande partie de leur inspiration dans les histoires d’amour, heureuses ou malheureuses, tant le mal d’amour peut tarauder les humains. Car la médaille a son revers : la jalousie, l’infidélité, les souffrances devant l’impossibilité de se comprendre, l’incapacité à vivre ensemble en constituent la face sombre.
Le monde occidental l’a décrit courtois, galant, libertin, romantique, et plus réaliste à l’ère de la modernité. Mais sur tous les continents, dans toutes les cultures, depuis la nuit des temps, l’amour est d’abord un grand récit qui constitue la trame existentielle de l’humanité.
Philosophes, sociologues, écrivains, historiens, psychologues, se penchent sur l’amour…
Romain Pigeaud, est l’auteur du chapitre « L’amour au temps de Cro-Magnon »
Les préhistoriens n’ont pas le secours des textes ni des enregistrements audios pour étudier les comportements et les mentalités des hommes et femmes du passé. Seuls les restes matériels sont à leur disposition. Comment faire alors pour étudier un sentiment aussi fugace que l’amour ? Dans ce petit texte, j’essaie de faire une brève synthèse des questions soulevées par les scientifiques depuis un siècle et des pistes de recherche possibles
A l’occasion de la sortie du livre « L’amour, Un besoin vital – 1000 façons d’aimer, Le couple réinventé », Romain Pigeaud partage les souvenirs de son année de post-doctorat en tant que boursier Fyssen.
Les trois mois que j’ai passés en pays valencien, grâce à la Fondation Fyssen, comptent parmi mes meilleurs souvenirs. Dans l’ambiance des Fallas, je me rendais chaque jour au musée pour découvrir, observer et admirer les plaquettes gravées de la grotte du Parpalló. site majeur pour comprendre l’art paléolithique et ses rapports avec la société de chasseurs-cueilleurs qui lui a donné naissance. Grâce aux conseils du professeur Valentin Villaverde Bonilla, de l’Université de Valence, j’ai pu accumuler une masse de documentation qui me sert encore aujourd’hui. À la fin de mon séjour, je suis descendu une semaine en Andalousie, pour visiter les grottes d’Ardalès et de Nerja. Ces cavités, parmi les plus anciennes en Europe, ne cessent de m’intriguer par leur décor et le positionnement topographique de leurs représentations. Je ne remercierai jamais assez la Fondation Fyssen de m’avoir permis cette expérience, qui non seulement a perfectionné mon regard et éclairci mes idées, mais augmenté le nombre de mes amis, de ce côté-ci de la Méditerranée.